La quête incessante du "toujours plus" (plus de clients, plus de CA, plus de marge) nous amène souvent à confondre “faire beaucoup” avec “faire utile”.

Nous sommes devenus obsédés par la performance mesurable au détriment de l'impact réel et parfois même de notre qualité de vie. On finit par courir après une ligne d'arrivée qu’on déplace sans cesse.

Alors on prend le risque de s’épuiser. Pas jojo comme performance !

Et si vous faisiez un petit pas de côté pour sortir du schéma de la quête de la performance ? Voici 3 questions puissantes pour réaligner votre activité sur ce qui compte vraiment.

1. Sur quoi pourriez-vous décider de ne pas exceller ?

Pas excellent. Pas parfait. Juste "ok, ça passe".

Qu’on se le dise : chercher l’excellence sur tout, c’est la meilleure façon de se cramer.

Combien de temps vous gâchez à peaufiner un doc que personne ne regardera deux fois ?

Ce temps-là, c’est du temps volé à ce qui fait vraiment avancer votre boîte. L'excellence, vous la gardez pour votre cœur de métier. Pour le reste, on débranche le perfectionnisme. C'est un choix stratégique.

Comment identifier les tâches "Suffisantes" ?

En regardant ce qui vous rapportent peu vs le temps investi.

Ce sont les tâches :

• À faible valeur ajoutée (l'admin, le rangement, le reporting)
• Répétitives, qui peuvent être automatisées ou déléguées
• Qui ne sont pas vues par le client (votre client s'en fiche de la police de caractères de votre facture, il veut juste voir le chiffre en bas)

Donc, on baisse la barre sur ces points. On libère son cerveau. On gagne en clarté pour notre stratégie d'entreprise.

2. Qu’est-ce que vous faites juste parce que “il faut” ?

Les “je dois”, “on m’a dit que”, “tout le monde le fait”.

Cette petite musique, qui ne la connait pas ? Ces belles injonctions insidieuses du marché, de votre ancienne vie de salarié, ou de ce que fait le concurrent qui réussit. Alors on fait des choses par automatisme, par peur de rater le coche, ou par obligation morale. (mais envers qui exactement ?)

Mais si c'est vous le boss, pourquoi laissez-vous les autres dicter vos actions ?

Donc on reprend sa responsabilité sur les décisions, on s’arrête et on regarde chaque tâche avec comme clé de lecture : Est-ce que ceci sert mon objectif stratégique actuel ?

Alors à la question : Qu’est-ce que vous faites uniquement parce que “il faut” ?

Quand vous avez la réponse, vous pouvez décider en conscience :

• Je continue (parce que c'est un choix, pas une obligation)
• J’arrête (parce que ça ne sert à rien, point barre)
• J’ajuste (parce que ça peut devenir utile avec un petit changement)

C’est ça aussi, être stratège. C’est même être responsable. C’est plutôt utile d’être responsable quand on pilote un business, non ?

3. Et si la performance ne se mesurait pas qu’en chiffres ?

Votre vraie performance, celle qui vous fait vibrer : elle ressemble à quoi ?

Moins de stress ? Plus de liberté ? Du temps pour penser ? De la fierté ?

Allez, on troque les classiques KPI par des indicateurs qualitatifs, pour poser les bases d’une performance durable. Et qui vous convient vraiment.

(je dis on troque, c’est plutôt on complète parce que des KPI chiffrés pour le pilotage de son business, c’est aussi important - ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit).

Avec ces deux clés d’entrée : indicateurs quantitatifs et qualitatifs, vous avez votre nouveau tableau de bord pour un pilotage stratégique et durable.

La clé : définir la performance en tant qu’entrepreneur

Et oui, parce que la performance, c’est propre à chacun. C’est le moment où on se regarde soi, son petit nombril, pour définir ce que veut dire “ma performance”.

Et écrivez votre définition. Gardez-la pour y revenir en cas de besoin.

Alors on met l'ego de côté et on se concentre sur son propre modèle de performance : celui qui nous fait réussir dans la durée.

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