Fixer des objectifs est une pratique souvent associée à la productivité et à la performance. Et si on dépassait cette vision purement pragmatique pour intégrer des dimensions plus humaines, comme l’émotion et le bien-être psychologique ? Pourquoi ne pas envisager vos objectifs comme des moteurs d’épanouissement global, et non de simples cases à cocher ?

1. Pourquoi se fixer des objectifs est essentiel ?

Donner du sens à son quotidien

Avoir des objectifs, c’est structurer sa vie autour de ce qui compte vraiment pour nous. Ils servent de boussole pour aligner nos actions avec nos valeurs, nos envies et nos aspirations personnelles.

Créer une dynamique positive

Fixer un cap – même petit – génère un sentiment de contrôle et une énergie nouvelle. Dans un monde où beaucoup de chose nous échappe, avoir ce sentiment de maitrise sur quelques sujets est bienfaiteur. Chaque avancée nourrit notre motivation et renforce la confiance que nous avons en nos capacités.

2. Revisiter la notion de résultat : des objectifs qui parlent à nos émotions

Quand on parle d’objectifs, l’accent est souvent mis sur des résultats tangibles : perdre 5 kg, lire 20 livres, obtenir une promotion… Normal, c’est concret, c’est mesurable (le fameux M de la méthode SMART). Bien qu’utiles, ces cibles peuvent aussi vite devenir des sources de pression si elles ne prennent pas en compte une dimension essentielle : ce que je souhaite ressentir en les atteignant.

Et si nous pensions nos objectifs en termes d’émotions ?

Plutôt que de nous concentrer uniquement sur ce que nous voulons accomplir, posons-nous ces questions :

• Quel état émotionnel ai-je envie d’atteindre grâce à cet objectif ? Par exemple, au lieu de viser uniquement une promotion, demandons-nous : « Je veux ressentir plus de satisfaction dans mon travail et un sentiment d’accomplissement personnel. »
• Comment cet objectif peut améliorer mon confort mental ou physique ? Si vous voulez vous remettre au sport, réfléchissez à ce que cela vous apportera au-delà de l’aspect physique : plus d’énergie ? Une meilleure gestion du stress ? un meilleur sommeil ?

L’objectif émotionnel comme boussole

Un objectif émotionnel peut guider nos actions différemment. Prenons un exemple concret :

• Objectif classique : « Je veux méditer 10 minutes par jour. »
• Objectif revisité : « Je veux me sentir plus serein(e) et en paix avec moi-même chaque jour. »

Le premier est concret et applicable. Le deuxième, peut-être moins factuel, permet cependant d’ouvrir le champ des possibles en terme d’actions. C’est une invitation à explorer d’autres solutions pour atteindre cet état émotionnel (promenade, respiration consciente, etc.).

3. Prendre du recul et célébrer nos progrès

Programmez un bilan régulier… avec douceur

Prendre du recul sur nos objectifs est une étape essentielle, si nous le faisons avec une attitude positive, encourageante et bienveillante envers soi-même. Stop à l’auto-flagellation !

Demandez-vous :

• Qu’ai-je accompli concrètement ?
• Quel impact cela a-t-il eu sur mon état d’esprit ?
• Quelles actions m’ont procuré un réel bien-être, et pourquoi ?
• Quels ajustements puis-je faire pour que mes actions soient encore plus alignées avec mes aspirations émotionnelles ?

Célébrez chaque victoire, grande ou petite

Que vous ayez atteint votre objectif ou simplement progressé, prenez le temps de célébrer. Ce n’est pas rien ce que vous avez accompli. Vous vous êtes bougé, vous avez faits des efforts. Alors un peu de reconnaissance est essentielle pour maintenir la motivation et cultiver un état d’esprit positif.

Conclusion : Fixer des objectifs, mais autrement

Et si le succès de vos objectifs ne se mesurait pas uniquement en chiffres ou en performances, mais en qualité de vie ? En revisitant la notion de résultat et en intégrant des dimensions émotionnelles et psychologiques, vous vous donnez la possibilité de créer une vie plus alignée et épanouissante.

Alors, prêt à définir non seulement ce que vous voulez accomplir, mais aussi ce que vous voulez ressentir ?

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